Dominique Mulhem est né en 1952 et a commencé très tôt à étudier les techniques de la perspective dans une démarche proche de la volonté de Brunelleschi de retrouver une représentation réaliste de l’espace.

​

Non satisfait de peindre la perspective monofocale et son rendu de notre vision bifocale, il a voulu créer une perspective bifocale qui permettrait de voir en trois dimensions en portant des lunettes bleues et rouges. Il s’initie ensuite à la vision et aux techniques de reconstruction volumique 3D. Sa première Holopainting bifocale, la peinture d'une main, a été réalisée dans les années 70 à l'aide d'une feuille lenticulaire. C'est en rencontrant et en s'entretenant longuement avec le Pr Maurice Bonnet du CNRS, inventeur du procédé lenticulaire, qu'il perfectionne sa technique.

​

La fin des années 70 a été consacrée à l'étude de l'holographie interférentielle dans le but d'obtenir une vision multifocale. En 1980, ses premières peintures qualifiées de « holopaintures » sont exposées lors de la première d'ouverture du Musée d'Holographie de Beaubourg, Paris.